Acquisition de drones par l'OTAN

Acquisition de drones par l’OTAN

Les ministres de la défense des 28 pays de l’OTAN ont conclu un accord pour mettre en œuvre un ambitieux programme de surveillance aérienne, avec l’acquisition de drones auquel la France et le Royaume-Uni seront associés sans le financer.

Treize pays de l’Alliance , dont l’Allemagne, l’Italie, la Roumanie et les Etats-Unis, vont acquérir le système Alliance Ground Surveillance (AGS) qui comprendra notamment cinq drones, avions de reconnaissance sans pilote, d’ici à 2017.

« Notre récente opération en Lib ye a illustré l’importance de tels équipements … Nous démontrons que nous sommes déterminés à tirer les leçons de nos missions » a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, à l’issue de la réunion des ministres de la défense de l’Alliance à Bruxelles. AGS donnera à << nos commandants la faculté de voir ce qui se passe sur le terrain , à longue distance et sur une longue période >> a-t-il ajouté. Son centre de traitement  et de commandement  sera installé sur la base aérienne de Sigonella ,en Sicile.

En débat depuis 1992 et fondé sur la technologie américaine Global Hawk, le système sera financé par les pays membres de l’OTAN, à l’exception du Royaume-Uni et de la France . << Nous ne finançons pas parce que nous avons mis au point des fonctions comparables >>  a expliqué le ministre français de la défense.

Mais l’accord conclu le 3 février 2012, prévoit que les deux pays contribueront «  en nature »  au programme avec le drone britannique Sentinel et le futur système français Heron, fondé sur une technologie israélienne. AGS entre dans le cadre des programmes mis au point par l’OTAN pour << mutualiser les moyens afin de faire face aux réductions des budgets  militaires à cause de la crise économique >>