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Responsabilité de la France dans l'abandon des Harkis

 

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A huit jours du premier tour de la présidentielle , cinquante après le cessez le feu en Algérie, cinq ans après l’avoir promis , Nicolas Sarkozy  a reconnu à Perpignan le samedi14 avril la << responsabilité historique >> de la France dans l’abandon des harkis qui avaient combattu aux côtés des troupes françaises en Algérie, avant d’être   pourchassés et massacrés par  le FLN après l’indépendance de l’Algérie en 1962 << La France  se devait de protéger les harkis de l’Histoire. Elle ne l’a pas fait. C’est cette responsabilité que je suis venu reconnaître >> a déclaré le chef de l’Etat.

Auparavant, le Président s’était rendu au camp de Rivesaltes, laissé à l’abandon, ou  ont séjournés plusieurs milliers de harkis à partir de 1962. Il a déposée une gerbe de fleurs accompagné de Jeannette Bougrab, secrétaire d’Etat à la jeunesse et à la vie associative et Salima Saa, présidente de l’Agence nationale  pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acse), toutes deux filles de harkis. La réaction des représentants des harkis a été mitigée . Mohamed Bounoua, président d’une association de harkis de Perpignan déclare << C’est un peu tard, mais c’est bien .Cela aurait été  juste un peu mieux il y a un an, plutôt qu’à quelques jours de l’élection >> Djelloul Mimouni  président d’une autre association de harkis et membre du collectif Nord-Sud qui regroupe une soixantaine d’associations qui faisait partie d’une délégation qui a été reçue par François  Hollande a boycotté la visite du président à Rivesaltes et appelle à voter pour François Hollande regrettant que les massacres dont ils ont fait l’objet n’aient pas été également reconnus « Une page sombre de l’histoire de France se tourne. Il n’est jamais trop tard pour bien  faire » estime Amar Meniker , président du collectif Génération harkis.

M.Sarkozy a promis la construction d’un monument national à Paris et a évoqué la construction d’un mémorial au camp de Rivesaltes que les conseils général et régional ne veulent pas financer seuls . 

 


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