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Le Calot

 

 

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Porté pour la première fois par les dragons au début du 18éme siècle , le calot coiffe toutes les armes , jusqu’au moment du passage au béret . Devenu une coiffe de tradition , les jeunes marsouins et bigors en instruction reçoivent le calot seulement après avoir réaliser une marche . Le calot se mérite.

A l’origine ,le calot remplace le képi et se porte avec la tenue de travail . Appelé également  << bonnet de police >> , l’idée est de disposer d’une coiffe qui puisse se ranger dans la poche une fois que l’on entre dans la salle de police . En effet le goût de l’uniforme imposé sous le second Empire et sous la troisième République pour redonner du prestige au métier des armes , ne tolère pas qu’un puni se présente devant sa cellule avec une coiffe qui représente son arme. L’armée de Terre adopte alors un bonnet de police dit de << forme serbe >> copie du modèle de cette armée.

Le calot des troupes de marine est coupé dans un drap bleu marine , sauf durant le premier conflit mondial où il est découpé dans le drap bleu horizon et avant 1939 où il est confectionné dans un drap kaki. la forme à pointes , à la mode pendant la Grande Guerre , devient réglementaire d’août 1918 à 1941 . Pour se distinguer des autres armes , les coloniaux prennent l’habitude de rentrer les pointes de leur calot , jugées peu esthétiques sinon ridicules . Ils décident même d’en coudre les fesses et de le porter légèrement incurvé ! les anciens appellent cette manière de faire << pipoter son calot >> . Il devient le symbole des troupes de marine , comme l’était le casque colonial au temps des troupes coloniales.

Sur le calot ne doit apparaître que l’insigne de grade et l’ancre de marine. Cette dernière est le plus souvent en métal , de couleur rouge pour la troupe avant la seconde guerre mondiale , dorée par la suite . L’ancre a également été brodée ou , plus rarement découpée dans de la feutrine . Le calot a parfois aussi reçu l’insigne du régiment , un écusson en losange voire une patte de colet . On voit aujourd’hui apparaître , contrairement à la réglementation , des marsouins qui accrochent des pin’s sur leur calot pour marquer leur passage dans différentes unités de l’Arme.

En 1961 , le CEMAT décide de doter toutes les troupes de marine de l’armée de terre d’une même coiffe en imposant le béret. Les marsouins émettent une vive résistance et continue à porter le calot avant de céder progressivement au port du béret  . le calot est désormais réservé exclusivement aux activités de cohésion . Les anciens comme les plus jeunes arborent le calot lors des cérémonies commémoratives ou de rassemblements , de façon à  marquer leur attachement aux troupes de marine.

(extrait de l’Almanach du marsouin 2010 - Lnt Bodart , adjoint du conservateur du musée des troupes de marine)

Après 1945 , les unités de l’armée de terre ont porté un calot de différentes couleurs en fonction de leur arme comme l’infanterie bleu marine à fesses rouge , l’artillerie noir à fesses rouges , les tirailleurs nord africains bleu à fesses vertes ou jaunes , les spahis rouge etc.......

seuls les chasseurs alpins ont conservé leur << tarte >> . La  légion a également conservé sa coiffe traditionnelle . Les troupes de marine qui étaient les seules à porter par tradition la cravate noire et les chaussettes noires alors que les autres armes portaient la cravate et les chaussettes kaki a perdu cette spécificité puisque cette couleur noire est devenue celle de toute l’armée de terre maintenant.

 


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