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Pertes militaires en OPEX

Depuis la fin du conflit algérien, 645 militaires français ont perdu la vie en opérations extérieures.

 D’abord au Tchad, lors des opérations Limousin (1968-1972),Tacaud (1978-1980), Manta (1983-1984) et Epervier depuis ,  pendant la guerre civile tchadienne, puis la guerre tchado-libyenne. 158 militaires ont été tués, dont 37  dans deux embuscades du FROLINAT dont une le 11 octobre 1970 qui fit 12 tués et 25 blessés , suite à la demande d’intervention française  des divers gouvernements successifs  tchadiens et en fonction des accords signés avec ceux-ci.

 Puis vient la guerre du Liban à partir de 1978   où là également 158 militaires ont été tués . L’attentat du Drakkar, ce bâtiment occupé par l’armée française à Beyrouth, avait  provoqué la mort, en 1983,  de 58 soldats. La France est encore présente aujourd’hui  au Liban dans le cadre de la force intérimaire des Nations Unies au Liban  (FINUL), environ 900 hommes, intégrés dans la Force Commander Reserve (FCR), réserve d’intervention du général commandant la FINUL.

Dans le conflit en ex-Yougoslavie et en particulier en Bosnie, 116 militaires français ont été tués  dans le cadre de la FORPRONU (1992-1995), puis de  l’IFOR, la SFOR et l’EUFOR. C’est en mai 1995 qu’à eu lieu le combat du pont de Vrbanja, pont repris  par des hommes du 3ème RIMa, puis la création de la Force d’intervention rapide (FRR) pour réagir contre les attaques subies par les forces de l’ONU

Auparavant la France était intervenue au Zaïre à Kolwezi en 1978 (11 tués) et lors de la guerre du Golf en Irak –opération Daguet- en 1990-1991 (12 tués).

Depuis, la France est intervenue également  en Afghanistan de 2001 à 2012 où 89 soldats ont trouvé la mort dans diverses opérations dont en particulier l’embuscade d’Uzbin le 18/8/2008  où 10 soldats français ont été tués et 21 autres blessés, entraînant une émotion au sein de la société civile.

Plus récemment les opérations Serval puis Barkhane au Mali, depuis 2013 , ont alourdi le nombre de morts en opérations de 10 et enfin l’opération Sangaris en République centre africaine de 13.

Mais la France a subi des pertes en Côte d’Ivoire- opération Licorne-27morts, en particulier lors d’un bombardement aérien le 6 novembre 2004 où 9 militaires ont été tués et 37 autres blessés.

D’autres pertes sont à ajouter en Egypte (8 dans un accident d’avion),dans le Golfe persique (6),au Cambodge (4), en Somalie (6 dont deux de la DGSE), en Haïti (3), au Congo (2), à Djibouti (1), au Rwanda (1).

Ces pertes montrent l’implication de la France dans la plupart des conflits en Afrique et au Moyen Orient avec très souvent l’accord de l’ONU

 

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